Nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Corée du Nord. Réunis hier au Luxembourg, ses ministres des Affaires étrangères les ont adoptées en réponse au sixième test nucléaire du pays communiste le 3 septembre. Il s’agit essentiellement de couper tout soutien financier à son programme de développement nucléaire et balistique.
Concrètement, ces mesures punitives alourdies imposent une interdiction de tous les investissements au Nord, qui étaient jusque-là limités seulement aux industries liées au nucléaire comme au missile balistique. Les entreprises de l’UE ne pourront pas lui vendre non plus de pétrole brut et raffiné. Les mandats d’argent pouvant être envoyés aux nord-Coréens depuis l’Union européenne sont aussi réduits à 5 000 euros, contre 15 000 actuellement.
Il a été décidé en même temps de ne pas renouveler les permis de travail des ouvriers nord-coréens présents dans les pays membres de l’Union. Leur nombre est estimé à plusieurs milliers.
Leur liste noire est aussi rallongée, avec l'ajout de six entités et trois individus nord-coréens. Il s’agit d’interdire le voyage sur le territoire de l’UE et de geler leurs avoirs. Cette liste fait état désormais de 104 personnes et 63 entreprises ou institutions nord-coréennes.