La politique énergétique de l’administration Moon Jae-in divise la classe politique.
Le Minjoo, le parti au pouvoir, s’est engagé à prendre toutes les mesures possibles pour mener à bien cette politique qui vise, à terme, à sortir le pays du nucléaire.
Le président de son groupe parlementaire Woo Won-shik a alors reproché à l’opposition de pointer du doigt seulement le côté problématique de la fermeture des réacteurs les plus vieux, sans aborder leur sûreté. Il lui a également reproché d’ignorer le principe de démocratie délibérative et de faire de cette politique de transition énergétique un cheval de bataille.
Vendredi dernier, la commission de débat public sur le sort des deux tranches Shin Kori 5 et 6 avait recommandé la reprise de leur construction. A cette occasion, elle a également plaidé pour la sortie du nucléaire. L’opposition a alors dénoncé un abus de pouvoir.
Les trois principales forces de l’opposition sont unies pour tirer à boulets rouges contre la politique de Moon. Pour elles, l’exécutif a hâté sa décision, alors qu’une majorité absolue des sud-Coréens souhaite maintenir tous les réacteurs en activité et en construction.