Les huit députés qui ont quitté le Bareun, le petit parti conservateur composé de frondeurs du Parti Liberté Corée (PLC), ont rejoint aujourd'hui leur ancienne formation. Le patron intérimaire du premier, Joo Ho-young, leur emboîtera le pas lundi prochain après la convention nationale du parti.
 
Résultat : la première force de l'opposition se renforce, avec désormais 116 sièges sur 299 à l'Assemblée nationale, tandis que la nouvelle formation conservatrice est réduite à 11 élus. Ainsi, elle perd son statut de groupe parlementaire qui requiert au moins 20 sièges dans l'Hémicycle.
 
Dans ce contexte, le bras de fer entre le Minjoo, le parti au pouvoir de centre-gauche, et l'opposition autour des investigations du Parquet sur les manipulations politiciennes du Service national du renseignement (NIS) sous l'administration conservatrice Lee Myung-bak se poursuit.
 
Woo Won-sik, le chef du groupe parlementaire du Minjoo a critiqué l'ancien directeur du NIS, Nam Jae-joon, pour ses « propos insensés après avoir renié la démocratie et mis en péril la sécurité de l’État ». En face, le président du groupe parlementaire du PLC Jung Woo-taek a dénoncé « des investigations vengeresses » de certains procureurs proches du pouvoir qui serait la cause du suicide d'un procureur en fonction survenu lundi dernier.