La Corée du Sud et la Chine ont mis en vigueur, il y a bientôt deux ans, leur accord bilatéral de libre-échange (ALE). En vertu de ce traité, ils ont éliminé ou le feront à terme les droits de douane sur plus de 90 % des marchandises échangées. L'ALE a largement exclu certains secteurs comme les services, les investissements, la hallyu – ou culture pop coréenne – et la finance.
Les négociations en vue d’abolir les restrictions dans ces secteurs avaient été lancées, avant de marquer le pas. Elles pourront reprendre, à l’occasion d’un nouveau sommet entre les dirigeants des deux pays, prévu le mois prochain.
L’enjeu est de taille pour le pays du Matin clair notamment. Car les contenus hallyu sont toujours populaires dans l’empire du Milieu. Malgré un blocage de leur importation sur le sol chinois, ils ont été énormément, bien qu’illégalement, partagés. Les services médicaux sud-coréens sont eux aussi compétitifs en Chine.
Séoul cherche par ailleurs à relancer les échanges entre les entreprises des deux nations, avant même le sommet du mois prochain.