La loi sur les droits des malades en phase terminale entrera en vigueur officiellement le 4 février. Dès la fin octobre l’an dernier, le ministère de la Santé avait mis en place une opération pilote afin d’y sensibiliser les sud-Coréens.
A l’issue de cette période de trois mois, il en a publié aujourd’hui les résultats en chiffres. 107 patients ont signifié leur intention d’arrêter les traitements prolongeant la vie. La loi en question porte actuellement sur quatre traitements : l’utilisation d’un respirateur artificiel, la réanimation cardio-pulmonaire, la dialyse sanguine et la chimiothérapie anticancéreuse.
80 % d’entre eux sont âgés de 50 à 79 ans, et neuf sur 10, soit 96 malades, sont en phase terminale d’un cancer. Les traitements ont été interrompus pour 54 patients. 47 d'entre eux sont décédés.
En outre, un total de 9 300 personnes ont rédigé une directive anticipée dans laquelle elles ont exprimé leur intention de refuser les traitements en fin de vie.