La convocation de Lee Myung-bak, si elle doit avoir lieu, sera délivrée par le Parquet probablement après les JO d'hiver de PyeongChang. Effectivement, l'ancien président sud-coréen est visé par plusieurs allégations de corruption.
Tout d'abord, le Parquet du district central de Séoul et celui du district est de la capitale mènent des enquêtes sur une caisse noire de la société DAS, fabricant de pièces automobiles. Ils ont entendu Lee Dong-hyung, neveu de l'ex-président et vice-président de DAS, suspecté d’être impliqué dans la création et la gestion de ce fonds secret estimé à environ 9 millions d'euros.
Par ailleurs, des proches de Lee Myung-bak ont été placés en détention provisoire pour avoir touché de l'argent du Service national du renseignement (NIS). Il s'agit de Kim Paik-joon, l'ex-secrétaire aux affaires générales et de Kim Jin-mo, chargé des affaires civiles à la Maison bleue. En parallèle, les investigations sur la surveillance illégale de citoyens sous l'administration Lee Myung-bak s'accélèrent également.
Ceci dit, le Parquet ne convoquera pas l'ancien président avant ou au cours des compétitions sportives internationales qui auront lieu le mois prochain. Et ce pour éviter, d'une part, la confrontation de l'opinion publique partagée à la veille d'un événement sportif axé sur la paix et, d’autre part, les critiques qui dénoncent un règlement de comptes entre le gouvernement actuel et son prédécesseur.