Les principaux décideurs de l'administration Donald Trump ont envoyé un message unanime à la Corée du Nord.
Le vice-président américain, qui avait récemment ouvert une fenêtre de dialogue avec Pyongyang, a affirmé cette fois-ci que Washington poursuivrait ses pressions maximales sur le régime communiste. Selon Mike Pence, la politique nord-coréenne des Etats-Unis ne changera pas, avant que le Nord ne renonce définitivement à son programme nucléaire. Il a tenu ces propos lors d'une conférence sur la réforme du système fiscal, samedi, heure locale à Dallas.
Le secrétaire d'Etat américain est sur la même longueur d'onde. Rex Tillerson a annoncé dans une interview accordée à la chaîne d'information CBS que son pays tendait l'oreille au régime de Kim Jong-un pour savoir si celui-ci est prêt à parler avec Washington. Toutefois, ce n'est pas la carotte qu'il a choisi de tendre, mais un « gros bâton », selon ses termes.
De son côté, le conseiller à la sécurité nationale Herbert McMaster a profité de sa présence à la conférence sur la sécurité internationale à Munich pour insister sur la nécessité de mobiliser tous les moyens possibles pour accentuer la pression sur le royaume ermite.