La décision de GM d’abandonner l’une de ses quatre usines sud-coréennes et la question des lourdes taxes américaines sur les importations d’acier se sont invitées dans les débats parlementaires aujourd’hui.
Un député du parti présidentiel a épinglé la banque KDB, en lui reprochant de ne pas avoir bien supervisé la gestion de GM Korea, la filiale sud-coréenne du groupe automobile de Detroit. La banque publique en est le deuxième actionnaire, avec une participation de 17 %.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, concerné par le dossier, a lui aussi admis que la réponse de la KDB était insuffisante. Paik Un-gyu a tout de même défendu la position de la banque, en pointant le manque de transparence dans la gestion de GM Korea.
S’agissant de la pression commerciale des Etats-Unis, un élu du PLC, la première force de l’opposition, a évoqué le fait que, parmi ses alliés, Washington avait décidé d’imposer des surtaxes douanières de représailles uniquement à l’encontre de la Corée du Sud. Il a alors mis en cause les capacités des responsables concernés à mener des négociations commerciales ou à recueillir les informations nécessaires.
Pour le ministre de l’Industrie, Donald Trump avait brandi la menace de taxes protectionnistes dès sa campagne présidentielle. Dans le cas des panneaux solaires, celles-ci visaient non seulement le pays du Matin clair, mais aussi l’Europe.