Pressé de toute part, Kim Ki-sik a fini par jeter l’éponge. Le patron du FSS a démissionné hier soir de son poste qu’il occupait depuis deux semaines à peine. Il l’a annoncé aussitôt après que la Commission électorale nationale (NEC) ait tranché la requête formée par la Maison bleue.

L’ancien activiste devenu homme politique avait été nommé à la tête du régulateur financier le 30 mars. Dès le lendemain, il était sur la sellette après les révélations successives sur de supposées irrégularités qu’il aurait commises lorsqu’il était député, de 2012 à 2016.

Il s’agissait notamment de voyages à l’étranger aux frais de certaines institutions dont sa commission parlementaire surveillait les activités. Il lui a aussi été reproché d’avoir utilisé le fonds de soutien à sa guise à la fin de son mandat parlementaire, alors qu’il aurait dû le transférer dans les caisses de l’Etat. Par exemple, il en avait versé une partie, 50 millions de wons, à une association d’élus de son parti qui gère un institut de recherche, qu’il dirigera plus tard.

A tous les niveaux de l’opposition, les partis à tendance conservatrice ou progressiste avaient réclamé son départ. La Cheongwadae était alors obligée de demander à la NEC de trancher. Réunie hier au complet, celle-ci a jugé que le versement en question du fonds de soutien était illégal. Le président Moon Jae-in, qui l’avait nommé, avait affirmé qu’il démettrait Kim de ses fonctions même en cas d’une seule illégalité reconnue. Il a accepté sa démission ce matin.