Le gouvernement vient d'annoncer une panoplie de mesures visant à mener à bien la réduction du temps de travail à 52 heures par semaine. Une nouvelle disposition qui entrera en vigueur à partir de juillet prochain.
L'essentiel consiste à pallier la diminution du salaire des travailleurs, d'une part, et alléger le fardeau qui pèse sur les employeurs dans l'embauche de nouveaux arrivants, d'autre part.
Tout d'abord, l'exécutif a élargi son « projet pour le partage des emplois ». Il s'agit de subventionner le coût de la main-d’œuvre liée aux nouvelles embauches auprès des entreprises comptant plus de 300 personnes. Le soutien mensuel de l'ordre de 400 000 wons par personne sera relevé à 600 000 wons.
Pour les entités disposant de moins de 300 membres qui adoptent ce dispositif à compter de 2020, si elles l'avancent de six mois, elles bénéficieront d'une aide financière entre 800 000 wons et un million de wons. Ce n'est pas tout. La durée de cette aide sera portée à trois ans maximum.
En parallèle, le gouvernement invitera les PME à implémenter le système de travail flexible dans le cadre de l'apaisement de leur charge liée à la réduction du temps de travail. Il envisage aussi d'aider davantage les projets de consultation et de formation du personnel.
Les milieux d'affaires ne voient cependant pas d'un bon œil ces mesures gouvernementales. Pour eux, ce n'est qu'une mesure amputée de moitié à défaut d'obtention du budget requis.