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Les anciennes femmes de réconfort réclament la fermeture de la fondation financée par Tokyo

Write: 2018-09-04 16:10:10

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En décembre 2015, le gouvernement sud-coréen de l’époque, celui de Park Geun-hye, a signé avec le Japon un accord sur les femmes de réconfort, sans recueillir l’avis des intéressées.

En vertu de ce pacte, le Japon a versé un milliard de yens, ou 7,8 millions d’euros, à la mise en place d’une fondation en charge d’aider ces wianbus toujours en vie. Evidemment, celles-ci ont vivement critiqué le pacte. Et l'actuel président Moon Jae-in a affirmé que l’accord ne réglait pas le contentieux historique bilatéral. Malgré cela, la fondation est toujours en activité.

Les anciennes esclaves sexuelles revendiquent alors sa fermeture immédiate. Une association civile qui les défend a commencé hier à organiser un relais de manifestations contre cet établissement. Kim Bok-dong, ex-femme de réconfort, est la première à y avoir participé. Cette « activiste » de 92 ans a manifesté toute seule devant le siège du ministère des Affaires étrangères. Elle a souligné que son ultime combat n’avait pas pour but de toucher des dédommagements.

On a également appris des résultats des récentes enquêtes par le Parquet qu’avant même la signature de l’accord contesté, en octobre 2014, le pouvoir d’alors avait discuté de la création de la fondation en question. Et lorsque les anciennes victimes s’apprêtaient à porter plainte contre le gouvernement de Tokyo, la justice de l’époque avait plaidé pour son rejet. Une demande bien sûr illégale. Park Geun-hye avait elle aussi ordonné d’intervenir dans l’éventuel procès intenté par ces wianbus.

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