Les Etats-Unis rétablissent aujourd'hui les sanctions directes contre les secteurs pétrolier et financier iraniens. Le premier volet de mesures punitives mis en œuvre le 7 août dernier était un « secondary boycott », un boycott indirect qui prévoit des sanctions contre les personnes ou entreprises de pays tiers qui effectuent des transactions avec l'Iran.
Les entreprises qui continuent d'importer du brut iranien se verront donc interdire tout échange avec des institutions financières ou des entreprises américaines. Washington semble persuadé que la pression économique forcera Téhéran à accepter un nouvel accord nucléaire par lequel il entend interdire au pays du Moyen-Orient tout programme balistique et toute intervention militaire.
Mais, habitué à l'hostilité des Etats-Unis depuis 40 ans, le gouvernement iranien a déjà rétorqué qu'il trouverait des moyens de survie et de résistance.
Huit pays bénéficieront toutefois d'une exemption pour le pétrole. La liste n'est pas encore dévoilée. Selon la presse internationale, dont Bloomberg et Reuters, la Corée du Sud figurerait sur la liste.