Le KDI, l’un des principaux instituts gouvernementaux de recherche économique, reste pessimiste sur la croissance du pays. Du coup, il a revu à la baisse à 2,6 % sa prévision pour l’année prochaine, soit 0,1 point de moins qu’escompté en mai. Même tendance pour la croissance de cette année : 2,7 % contre 2,9 % initialement estimés.
L’institut a étayé ses pronostics notamment par le ralentissement continu du secteur manufacturier et du BTP. A cela s’ajoutent les investissements et la consommation en berne. L’exportation, le pilier de l’économie nationale, s’annonce elle aussi moins prometteuse que prévu.
A propos de l’emploi, le KDI prévoit que la situation ne devrait pas s’améliorer l’année prochaine non plus. Principale raison : la structure industrielle du pays qui est fortement dépendante du secteur des semi-conducteurs.
Il a alors préconisé de renforcer la compétitivité industrielle et de trouver au plus vite un nouveau vecteur de croissance.