Ce sera le Minjoo, le parti au pouvoir, et non pas la Maison bleue qui mènera les négociations sur la réforme du système électoral avec le camp de l'opposition. C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la présidence sud-coréenne lors du briefing régulier tenu aujourd'hui.
En effet, trois formations de taille modeste, le Bareun-Avenir, conservateur, le Parti pour la démocratie et la paix, de centre-gauche, et le parti pour la Justice, progressiste, ont demandé hier au président de la République Moon Jae-in de trancher sur la mise en place d'un nouveau système de représentation proportionnelle.
Le changement de la représentation proportionnelle est réclamé depuis longtemps par les partis minoritaires. Ce dernier doit permettre une représentation plus équitable du corps électoral, puisqu'il s'agit de fixer le nombre des élus d'une formation selon le taux de soutien des formations. Les petits partis peuvent alors obtenir des sièges même si leurs élus remportent peu de circonscriptions.
Par contre, le Minjoo, le parti présidentiel, ou encore le Parti Liberté Corée (PLC), la première formation de l'opposition, sont tous deux réticents à cette réforme.