Le gouvernement sud-coréen s'emploie à contrôler plus rigoureusement le processus de fusion-acquisition des entreprises, sur fond de fuites de technologies de pointe à l'étranger. En effet, il s'est avéré que plus de 20 de ses technologies clés sont détectées chaque année hors des frontières.
Dans ce contexte, l'exécutif et les ministères concernés ont présenté une mesure de lutte contre cette fuite de plus en plus inquiétante. Si les entreprises étrangères souhaitent fusionner ou acquérir des entreprises locales disposant de technologies de pointe grâce au soutien gouvernemental, les premières devront désormais obtenir l'aval de l'Etat. Et elles devront informer le gouvernement de leur plan de fusion-acquisition de firmes nationales qui ont mis au point leur propre technologie avancée sans subvention de l'Etat.
En parallèle, les actes d'infraction à la technologie industrielle seront sévèrement punis. Les détracteurs encourront désormais une amende jusqu'à trois fois plus élevée que le montant des dégâts subis par une entité. Le niveau des sanctions sera lui aussi renforcé de l'actuel « emprisonnement maximal de 15 ans » à une peine de prison de « plus de trois ans ».