Les autorités militaires sud-coréennes et japonaises ont tenu hier à Singapour une réunion de travail afin de trouver une issue à l’affaire du radar, qui continue d’exacerber les tensions entre les deux pays. Leurs représentants ne sont toutefois parvenus à aucun compromis. Ils se sont contentés de défendre les positions respectives de leur pays.
L’affaire remonte au 20 décembre dernier. Ce jour-là, un destroyer sud-coréen utilisait ses radars pour une opération de secours d’un bateau nord-coréen en détresse en mer de l’Est. Le Japon a aussitôt accusé le navire d’avoir verrouillé son radar de contrôle de tir (STIR) sur un avion de patrouille maritime de ses forces d’autodéfense.
Les deux voisins ont chacun diffusé des vidéos visant à étayer leur propre version de l’incident. Les tensions sont loin d’être apaisées pour le moment.