Une autre ex-femme de réconfort sud-coréenne est décédée hier soir, à l’âge de 93 ans. Il s’agit de Kim Bok-dong. Cette figure emblématique de la lutte pour la reconnaissance des victimes de l’esclavage sexuel par l’armée impériale japonaise a rendu son dernier souffle dans un hôpital, où elle avait été admise il y a 17 jours. Elle souffrait d'un cancer du colon.
Née à Yangsan dans la province de Gyeongsang du Sud, elle a été emmenée de force en 1940, à l’âge de 14 ans, et a servi d’esclave sexuelle pour les soldats nippons pendant huit ans.
C’est en 1992 qu’elle a raconté pour la première fois son histoire. Depuis, elle s’est engagée dans la lutte pour les femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre. Kim Bok-dong a ainsi assisté et témoigné notamment à la conférence des droits humains à Vienne, en Autriche.
Hier aussi, une ancienne « wianbu » du nom de Lee est morte dans la matinée.
Avec leur disparition, il ne reste que 23 survivantes parmi les 238 victimes déclarées auprès du gouvernement sud-coréen.