Aux Etats-Unis, l'optimisme et le scepticisme s'affrontent à propos de la dénucléarisation de la péninsule. En effet, le président américain n'a pas tardé à couper court aux doutes affichés par le renseignement des Etats-Unis sur la volonté de la Corée du Nord d'abandonner ses armes nucléaires. Donald Trump a tweeté hier qu'il avait hâte de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, tout en affirmant que des progrès étaient faits en ce sens.
Trump a tenu à préciser que les relations avec Pyongyang n'avaient jamais été aussi bonnes, et que plus aucun test nucléaire nord-coréen n'était réalisé. Et d'ajouter qu'il y a « une bonne chance » de démanteler le programme d'armement nucléaire de la Corée du Nord et que le temps dira ce qui se passera avec le pays communiste.
Le chef des services de renseignement américain Dan Coats s'est dit sceptique lors d'une audition devant le Sénat hier, en estimant que le régime communiste cherchera à maintenir sa capacité de fabriquer des armes de destruction massive.
Dans la foulée, un média politique basé à Washington a rapporté qu'une rencontre de travail entre Américains et nord-Coréens pourrait avoir lieu vers le 4 février au village de la trêve de Panmunjom, qui sépare les deux Corées, pour préparer la deuxième rencontre de leurs leaders.