Le président américain Donald Trump est convaincu qu’il est temps de mettre fin aux hostilités et à la guerre dans la péninsule coréenne, et les Etats-Unis ne tenteront ni d’attaquer ni de renverser le régime de Kim Jong-un.
C’est ce qu’a expliqué, hier, l’émissaire spécial du département d’Etat américain pour la Corée du Nord dans une intervention à l’université Stanford. Steve Biegun a également fait savoir que le dirigeant nord-coréen a promis le démantèlement des installations d’enrichissement d’uranium et de plutonium lors de la visite du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo à Pyongyang, en octobre de l’année dernière.
Pour que la dénucléarisation nord-coréenne soit considérée comme complète, le diplomate américain a affirmé qu’il conviendrait d’identifier l’intégralité du programme de missiles et d’armes de destruction massive du pays communiste via une déclaration inclusive. Il a également fait allusion à un plan B, en cas d’échec des négociations nucléaires en cours.
Enfin, le représentant américain nucléaire a confirmé que son interlocuteur nord-coréen est Kim Hyok-chol, l’ancien ambassadeur du royaume ermite en Espagne.
Steve Biegun va se rendre à Séoul après-demain afin de s’entretenir avec son homologue sud-coréen Lee Do-hoon, avant de reprendre le 2e round des pourparlers au niveau de travail avec le représentant nord-coréen en début de semaine prochaine en vue de préparer le nouveau sommet Trump-Kim. Le 1er round des négociations a eu lieu en Suède le mois dernier.