Interrogé sur la relance présumée par la Corée du Nord des activités balistiques, John Bolton n'a pas donné de réponse précise. Le conseiller américain à la sécurité nationale a toutefois ajouté que son pays surveillait de près la moindre activité dans le royaume ermite.
Lors d'un entretien dimanche avec la chaîne américaine ABC, Bolton s'est montré plutôt évasif au sujet des images suggérant certaines activités sur les sites nord-coréens en question. En revanche, il a assuré que Donald Trump avait une forte confiance dans ses relations avec Kim Jong-un.
Concernant les possibles travaux de restauration du site de lancement balistique de Tongchang-ri, le conseiller du locataire de la Maison blanche s'est engagé à en discuter aujourd'hui avec son homologue sud-coréen Chung Eui-yong.
Bolton a également défini la dénucléarisation que Washington souhaite obtenir de Pyongyang. Elle consiste en le démantèlement de son programme nucléaire et de ses capacités de traitement de l'uranium enrichi et du plutonium. Elle concerne également les armes de destruction massive dont les armes chimiques, qui sont des menaces réelles contre la Corée du Sud, le Japon et les forces américaines stationnées sur la péninsule.
Dans la foulée, le New York Times a révélé que le pays communiste avait produit, entre le sommet de Singapour en juin dernier et celui de Hanoï en février, de la matière nucléaire permettant de fabriquer six bombes atomiques.