La Commission nationale sur les droits de l'Homme (NHRCK) a fait part à la Cour constitutionnelle de son avis officiel selon lequel la pénalisation de l'interruption volontaire de grossesse porte atteinte aux droits des femmes. C'est la première fois qu’elle reconnaît le caractère anticonstitutionnel de la clause du code pénal qui sanctionne l'IVG.
La commission en question a déploré le fait que les femmes ne puissent pas avoir un contrôle direct sur leur grossesse qui, pourtant, constitue un événement majeur de leur vie. Elle a ajouté que par conséquent, beaucoup d'entre elles risquaient leur santé, voire leur vie en ayant recours à un avortement artificiel illégal.
Ceci dit, l'organisme indépendant de défense des droits fondamentaux n'a pas manqué de recommander des discussions approfondies sur la protection du fœtus en fonction de son développement.
La Cour constitutionnelle rendra son verdict sur la question au début du mois prochain.