Des ingénieurs sud-coréens ont pris part, depuis 2012, au projet de développement du champ pétrolifère de Haliba aux Emirats arabes unis, de l’exploration au forage. Or, la production commerciale de pétrole brut vient d’y commencer.
Deux entreprises sud-coréennes qui y ont participé en consortium, Korea National Oil Corp. (KNOC) et GS Energy Corp., ainsi que leur partenaire locale Abu Dhabi National Oil Co. (ADNOC), ont organisé hier à Abou Dhabi une cérémonie marquant ce lancement.
La quantité totale dite initialement en place (PIIP) du gisement est estimée à quelque 1,1 milliard de barils. Le pourcentage de pétrole récupérable serait de l’ordre de 20 à 30 %. Soit environ 40 000 barils par jour pour le moment.
Le consortium sud-coréen détient une part de 40 % dans le champ. Si tout va bien, il pourra donc importer 5,84 millions de barils par an. Ce qui ne représente que 0,5 % de l’ensemble des importations sud-coréennes d’or noir. L’important, c’est que les techniques sud-coréennes de prospection et de production aient été prouvées.
Autre point à noter : le pétrole produit dans le gisement de Haliba ne passe pas par le détroit d’Ormuz que l’Iran menace de fermer en cas de confrontation avec les Etats-Unis.