Samsung Electronics est dans le viseur de la justice française. Effectivement, son entité française a été mise en examen en avril pour des « pratiques commerciales trompeuses » présumées, qui auraient eu lieu entre 2012 et 2017.
Le célèbre juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke a pris cette décision, acceptant cette fois une plainte déposée par plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme, dont ActionAid France - Peuples Solidaires. Celles-ci ont notamment dénoncé « l'emploi d'enfants de moins de 16 ans » dans l’usine chinoise du géant sud-coréen de l’électronique, et des « horaires de travail abusifs » en Corée du Sud et au Vietnam.
Ces associations avaient déjà porté plainte deux fois contre le groupe pour des raisons identiques. Mais leurs précédentes plaintes avaient été classées sans suite par le Parquet.
Samsung Electronics France a annoncé qu’il allait réagir conformément à l’instruction de sa maison-mère.
Selon les médias locaux, c’est la première fois dans l'Hexagone qu’un magistrat instructeur met en examen une entreprise pour pratiques commerciales trompeuses.