Le tout nouveau premier secrétaire de Moon Jae-in à la coordination politique Kim Sang-jo a déclaré que le gouvernement avait anticipé les restrictions japonaises sur les exportations vers la Corée du Sud et planché sur les mesures à prendre. Il a tenu ces propos, hier, lors d’une rencontre avec les journalistes, soulignant que l'exécutif ne restait pas les bras croisés face à la décision de Tokyo.
Afin d’étayer sa déclaration, le conseiller présidentiel a expliqué que Séoul avait établi une longue liste de matériaux et de pièces détachées susceptibles d’être ciblés par un contrôle accru du pays du Soleil levant. Or, celui-ci a choisi les trois produits qui peuvent le plus toucher les entreprises sud-coréennes. Il s’agit des polyimides fluorés, des photorésines et du fluorure d’hydrogène.
Kim a également annoncé avoir préparé les entreprises concernées en particulier par ce dernier produit. Et d’ajouter que le gouvernement continue de se concerter aussi avec les cinq premiers conglomérats sur les possibles restrictions supplémentaires.
En dépit de ses explications, l’Assemblée nationale épingle l’exécutif pour son attitude laxiste.