Les victimes sud-coréennes de travail forcé par le géant japonais Mitsubishi Heavy Industries pendant la colonisation ont finalement décidé de déposer une demande de vente des avoirs du conglomérat en Corée du Sud. Elles ont pris leur décision, puisque celui-ci n’a pas donné sa réponse concernant les consultations bilatérales jusqu’à hier, la date qu’elles avaient fixée.

Les plaignants ont demandé ces consultations après que la Cour suprême sud-coréenne a ordonné en novembre au groupe nippon de leur verser des dédommagements.

Mitsubishi a annoncé qu’il se concerterait avec le gouvernement de Tokyo avant de décider de les accepter ou non. Mais ses actionnaires, réunis le mois dernier en assemblée générale, ont contesté la légalité du jugement. Selon eux, ce différend historique a été tranché par le traité de 1965, un accord qui avait permis de rétablir des relations diplomatiques entre les deux voisins et qui incluait des réparations.

En attendant la réponse de l’entreprise nippone, trois des victimes sont décédées. Parmi elles, Lee Young-sook. Elle s’est éteinte ce dimanche à l’âge de 90 ans. Elle faisait partie des plaignants contre la firme japonaise.