Le Japon étudie la possibilité de rayer la Corée du Sud de sa « liste blanche » des nations bénéficiant d'une procédure simplifiée d’exportation de technologies.
Afin d’étayer son argument, il a invoqué le fait que le pays du Matin clair n’applique pas le mécanisme dit « catch all », ou « attrape-tout » en français. Un système qui permet un contrôle des exportations d’armes conventionnelles.
Un argument irrecevable pour Séoul. Le ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur a martelé que le gouvernement le mettait en œuvre de manière plus stricte que le pays voisin, qui accorde, quant à lui, une dérogation aux nations qui figurent sur sa liste blanche. Ce qui n’est pas le cas de la Corée du Sud.
Quelques exemples sont cités. Le système s’applique sur 60 biens non stratégiques pour la Corée du Nord, les considérant comme étant liés aux armes conventionnelles, et sur un total de 21 articles pour l’Iran, la Syrie et le Pakistan.