Le Premier ministre japonais ne s’entretiendra pas en tête-à-tête avec le président sud-coréen tant que Séoul ne reverra pas sa position sur la décision de sa Cour suprême. C'est ce qu'a fait savoir aujourd'hui le Sankei Shimbun. Pour rappel : la plus haute instance du pays du Matin clair avait ordonné à l’entreprise japonaise Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. d’indemniser le travail forcé de sud-Coréens pendant la Seconde guerre mondiale.
Effectivement, Moon Jae-in et Shinzo Abe pourront se croiser à trois occasions avant la fin de cette année : l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre à New York, le sommet de l'Association des pays du sud-est asiatique (Asean), en octobre en Thaïlande, et enfin le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec), prévu en novembre au Chili.
Le quotidien de droite de l'archipel a également indiqué que les négociations en cours pour tenir en Chine un sommet tripartite entre Pékin, Séoul et Tokyo patinent en raison de la dégradation des relations entre les deux derniers.
Selon un autre journal japonais, Nikkei, la révision d'une loi visant à retirer la Corée du Sud de la « liste blanche de Tokyo », une liste des pays soumis à des restrictions commerciales minimales, est soutenue par la majorité des citoyens de l’archipel. Pour le quotidien économique, l'amendement sera adopté ce vendredi.