Les autorités militaires sud-coréennes envisagent de lancer un exercice de défense autour de Dokdo d’ici la fin du mois. Il s’agit d’un entraînement conjoint réalisé deux fois par an par la Marine et l’armée de l’air dans le but de prévenir les attaques visant ces îlots situés dans la mer de l'Est.
En général, des destroyers et des avions de patrouille maritime capables de détecter des sous-marins sont déployés. L’armée de l’air y participe à travers son chasseur furtif et la police maritime y envoie ses garde-côtes. L’exercice combiné du premier semestre, censé se dérouler entre mai et juin, a été reporté afin de ne pas affecter les relations entre Séoul et Tokyo, aggravées depuis le verdict de la Cour suprême sud-coréenne qui a ordonné l’indemnisation des travailleurs forcés sous le joug colonial nippon.
Dans le contexte actuel où les relations bilatérales se sont aggravées par l’exclusion de la Corée du Sud de la liste japonaise des pays partenaires bénéficiant d'un statut préférentiel, le gouvernement sud-coréen ne voit aucune raison de différer son entraînement militaire aux îlots Dokdo, dont la souveraineté est injustement revendiquée par le pays voisin.
La date de cet exercice de défense maritime sera déterminée en lien avec l'Accord de sécurité générale d'informations militaires (GSOMIA) signé entre les deux nations. Le délai de notification de l’annulation du GSOMIA est le 24 août.