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Les ministres de la Défense sud-coréen et américain sont convenus d’œuvrer pour la paix dans la péninsule

Write: 2019-08-09 16:35:27

Thumbnail : YONHAP News

Le ministre de la Défense Jeong Kyeong-doo a reçu ce matin dans son bureau son homologue américain Mark Esper.

A en croire le communiqué de presse conjoint publié après la rencontre, les deux hommes sont convenus de déployer des efforts diplomatiques pour la dénucléarisation complète et l’installation de la paix permanente dans la péninsule. Ils auraient mentionné les tirs d’un nouveau type de missile balistique de Pyongyang et l’intrusion d’avions militaires russes et chinois dans la zone d'identification de défense aérienne de la Corée du Sud (KADIZ).

Jeong et Esper se sont accordés sur le fait que les conditions pour transférer le commandement des forces armées conjointes (Opcon) de Washington à Séoul ont été satisfaites. Ils prévoient de discuter du résultat de l’examen de la capacité de gestion de base du futur commandement conjoint lors de la réunion consultative sur la sécurité entre les deux pays (SCM), prévue à la fin de cette année.

A propos du détroit d’Ormuz, le secrétaire américain a demandé à Séoul d’œuvrer pour la navigation libre des bateaux, ce à quoi son hôte a répondu que le gouvernement envisageait plusieurs dispositifs, d’autant que cette question concerne également la sécurité des navires sud-coréens. Washington n’a toutefois pas réclamé officiellement l’envoi de troupes militaires du pays du Matin clair.

S’agissant de l’accord relatif au partage d’informations militaires entre Séoul et Tokyo (GSOMIA), Esper a souligné la nécessité d’une coopération trilatérale. Néanmoins, Jeong a affirmé prendre en compte aussi la situation intérieure, dont les mesures de représailles du Japon.

Par ailleurs, le partage des frais de stationnement des GI’s dans le sud de la péninsule n’a pas été abordé, contre toute attente. Le déploiement de missiles à moyenne portée américains sur le sol sud-coréen n’était pas non plus à l’ordre du jour. Récemment, Esper avait souhaité installer les engins en Asie après le retrait de Washington du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).

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