La nouvelle Assemblée nationale a fini par dépasser le délai légal du choix des présidents de ses commissions permanentes, fixé à hier par la loi concernée.
En cause, le Minjoo, la majorité présidentielle, et le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l’opposition, continuent à réclamer la tête de la commission de la législation et des affaires juridiques, un organe qu’ils jugent essentiel.
Afin de tenter de débloquer la situation, le tout nouveau président de l’Hémicycle, Park Byeong-seug, a essayé de jouer les médiateurs entre les deux chefs des groupes des formations parlementaires, en vain.
Les camps rivaux ne sont pas prêts à faire la moindre concession. Joo Ho-young, le patron des députés du PFU, continue de s’en prendre au Minjoo qui, selon lui, profère des menaces plutôt que de mener des négociations, avançant le nombre absolu de sièges.
En face, son homologue Kim Tae-nyeon insiste quant à lui que le temps presse. Le parti au pouvoir est cependant revenu sur sa menace d’élire les futurs occupants des fauteuils des présidents de commissions sans l’accord du PFU.
Avant cela, les deux bords ont mis en place un dispositif ad hoc en charge de fixer le nombre maximum des membres de chaque commission. Ils ont jusqu’à vendredi pour soumettre leur liste au président de l’Assemblée nationale.