Le Minjoo, la majorité présidentielle, veut concrétiser l’idée du patron de son groupe parlementaire. Dans son discours, lundi, devant l’Assemblée nationale, Kim Tae-nyeon a proposé de déplacer dans la ville administrative de Sejong, dans le centre du pays, les ministères encore présents à Séoul, le Parlement et même le palais présidentiel.
Hier, il est allé jusqu’à proposer la mise en place d’un comité spécial chargé de ce projet, qui avait pourtant été déclaré, en 2004, non conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle. Cela dit, le numéro deux de la formation au pouvoir croit qu’une solution pourrait être trouvée si le pouvoir et l’opposition s’entendaient.
L’occupant du perchoir n’a pas manqué de l’épauler. Park Byeong-seug, issu du camp au pouvoir et originaire de la région proche de Sejong, a affirmé qu’il s’agissait d’une tâche à accomplir absolument. Un avis partagé par Kim Kyung-soo, gouverneur de la province de Gyeongsang du Sud.
De son côté, le Parti du Futur Unifié (PFU) ne l’entend pas de cette oreille. Pour la première force de l’opposition conservatrice, c’est une proposition visant seulement à détourner les critiques formulées contre la politique immobilière du gouvernement.