Avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison blanche, plusieurs changements s’annoncent en matière de politique nord-coréenne des Etats-Unis.
A en croire une source diplomatique, le nouveau numéro un américain met en garde contre l’approche dite « top-down », partant du sommet vers la base, chère au président sortant Donald Trump. Il refuserait donc une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un tant que les deux pays ne seront pas parvenus à un accord sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.
En revanche, le nouveau leader pourrait privilégier une approche progressive et une coopération avec, non seulement, les pays alliés des Etats-Unis, mais aussi la Chine, lors des prochaines négociations en vue de la dénucléarisation du pays communiste. En effet, Biden a utilisé le mot « alliance » à 20 reprises dans un article qu’il a rédigé au sujet de sa politique diplomatique. A chaque évocation de la Corée du Sud, il a rappelé l'importance de l’alliance Séoul-Washington.
L’exécutif sud-coréen estime donc que la nouvelle administration américaine prendra en compte l’avis de Séoul lors de l’établissement de sa politique envers Pyongyang. Il cherche donc à multiplier les échanges avec les Etats-Unis afin d’accorder leurs violons sur la situation dans la péninsule coréenne.