La Corée du Sud veut croire que l’élection de Joe Biden comme prochain président des Etats-Unis permettra de débloquer les négociations sur les coûts que les deux pays devront assumer pour financer le stationnement des GI’s dans le sud de la péninsule. Pendant sa campagne, le candidat Biden avait promis de rétablir les relations de son pays avec ses alliés.
L’an dernier, le pays du Matin clair a versé quelque 1 038,9 milliards de wons, l’équivalent de 787 millions d’euros, soit un tiers de l’ensemble des frais nécessaires à la présence des soldats américains sur son territoire. Le montant de ses contributions est déterminé par les discussions bilatérales avec Washington et son taux d’augmentation ne dépassait pas les 10 % jusqu’à présent.
Or, lors des derniers pourparlers, l’administration Trump réclamait une revalorisation de l’ordre de 400 %. Elle a même rendu caduc un accord provisoire intervenu à l’issue de multiples négociations de travail. A ce propos, l’équipe du président élu est allée jusqu’à dire que le milliardaire républicain cherchait à « extorquer » de l’argent à l’allié sud-coréen.
Séoul et Washington ont entamé en septembre 2019 les discussions en question, qui restent toujours dans l’impasse. Le gouvernement de Moon Jae-in souhaite les reprendre dès l’investiture du nouveau locataire de la Maison blanche. Cela dit, il est bien possible que ce sujet ne fasse pas partie des dossiers prioritaires de l’administration Biden.