La visite de Kim Yong-chol divise la classe politique
2018-02-23

Journal


La classe politique s’est montrée divisée quant au choix du vice-président du Comité central du Parti des travailleurs, Kim Yong-chol, comme chef de la délégation nord-coréenne à la cérémonie de clôture de PyeongChang.

Lors d’une séance de la commission parlementaire chargée des affaires étrangères et de la réunification, tenue hier peu après que Pyongyang a fait part de cette proposition, les députés du Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, ont demandé de s’opposer à la venue de ce personnage. Celui-ci aurait dirigé, selon eux, le torpillage de la corvette sud-coréenne Cheonan ainsi que le bombardement de l’île de Yeonpyeong en 2011. La formation conservatrice a par ailleurs décidé de se rendre aujourd’hui au palais présidentiel en guise de protestation. Même son de cloche chez les élus du parti Bareun-Avenir, centriste, qui a exprimé sa préoccupation sur ce sujet.

Le ministre de la Réunification Cho Myoung-gyon a indiqué avoir accepté cette proposition en affirmant que la responsabilité de Kim Yong-chol dans le torpillage du Cheonan n’avait pas été démontrée.

Un argument défendu par les élus du Minjoo, le parti au pouvoir. Selon cette formation de centre-gauche, l’entrée sur le territoire sud-coréen de Kim ne pose aucun problème, celui-ci faisant uniquement l’objet de sanctions financières. Le parti présidentiel lui a également souhaité la bienvenue en indiquant que ce même personnage était présent lors des dialogues militaires intercoréens qui se sont tenus quand l’ex-présidente Park Geun-hye, qui appartenait au PLC, était au pouvoir.
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