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Culture

Vivre dans les zones rurales (I)

2021-08-10

Séoul au jour le jour

ⓒ KBS

Il y a des gens qui décident de quitter les grandes villes pour s’installer dans des zones proches de la nature après leur retraite. Pour une raison ou une autre, ils commencent leur 2e vie dans un nouvel environnement.

Cette semaine et la semaine prochaine, « Saveur du terroir » part à la rencontre de ces personnes pour découvrir la raison pour laquelle ils sont amoureux de la vie dans la nature. 


ⓒ KBS

Notre première destination cette semaine est le comté de Gunwi de la province de Gyeongsang du Nord. A Hwasanmaeul, un quartier situé à 750 m d’altitude, nous sommes accueillis par des habitants sympathiques dont 2/3 sont originaires des régions urbaines. Pour Mme Seo qui vit ici depuis 4 ans, c’est surtout le paysage de nuages sous ses pieds qui la fascine tous les jours. Lorsqu’elle est arrivée dans ce quartier montagneux, elle se sentait seule au début. Cependant en faisant connaissance des voisins qui partagent des expériences similaires, son quotidien est rempli de choses intéressantes. Quand elle devient fatiguée avec le travail dans le champ, elle se dirige vers ses amies voisines pour se régaler ensemble de bons plats. Tout d’abord, afin d’assouvir la faim rapidement, les dames commencent à préparer des œufs durs en les cuisant à la vapeur. Ensuite, elles mélangent la poudre de riz avec des herbes sauvages dont l’armoise commune « ssuk » et le « chwinamul », une sorte de plante herbacée aux feuilles dentelées, qui pousse partout dans ce village. En étant cuit à la vapeur, cela devient la pâte de riz « ssukseolgitteok » qui attire l’appétit notamment par son parfum particulier. 


Vu sa distance non négligeable jusqu’au marché situé dans le centre-ville, les aliments fermentés et séchés permettant de conserver plus longtemps les produits naturels y sont particulièrement développés. A titre d’exemple, avec des feuilles de navet séchées depuis l’automne dernier, on prépare le « siraeginamulbap ». On commence par les cuire à la vapeur, avant de les faire sauter en les assaisonnant légèrement avec divers condiments. On les étale sur un bol de riz cuit à la vapeur et y ajoute le « meonggaejeot », une sorte d’ascidie bien saumurée assaisonnée à base de pâte de piment rouge. On ajoute une petite cuillerée de l’huile de sésame, et cela devient un plat qui forme un mariage gustatif parfait entre le produit de la mer et le produit de la terre. Les habitants utilisent le « deodeok », la racine de codonopsis lanceolata, dans divers plats locaux, parmi lesquels le « deodeokyangnyeomgui ». On l’assaisonne de manière pimentée et douce et le fait griller. On l’accompagne au « hwangtaetwigim », le merlan séché tout au long de l’hiver dernier, assaisonné de manière pimentée et frit. Selon les habitants, les deux plats seraient complémentaires l’un de l’autre à la fois nutritivement et gustativement. 


ⓒ KBS

Notre deuxième destination est le comté de Pyeongchang dans la province de Gangwon. Ici, c’est le couple de M. Kim qui nous accueille. Il a quitté la ville pour venir s’installer ici il y a 5 ans, et vit comme s’il faisait du camping. M. Kim commence sa matinée en se lavant le visage à l’eau fraîche de la vallée. Tellement l’eau y est propre qu’on peut y pêcher divers poissons. Sur le chemin du retour, il cueille différentes herbes sauvages. Quant à sa femme, Mme Lee, elle prépare les repas avec des ingrédients saisonniers locaux. A titre d’exemple, pour le petit déjeuner, elle prépare le « dolnamulbibimbap », le riz cuit à la vapeur garni de « dolnamul », une sorte d’herbe sauvage que son mari vient d’apporter, et le « doenjangjjigae », la fameuse soupe à base de pâte de soja fermenté. Quand le couple a besoin de prendre la force pour lutter contre la canicule, elle prépare le « chajeoncho kodarijjim ». On fait cuire à la vapeur le « kodari », le merlan mi-séché et le « chajeoncho » ou le plantain, assaisonnés de manière douce et pimentée avec une sauce fait maison. On l’accompagne au « myeongi modeum mari », l’enroulée du riz cuit à la vapeur dans une feuille de « myeongi », une plante de la famille de liliacées, saumurée de manière aigre et douce garnie de Saint-Jacques, de champignon et de viande. Les différents plats soigneusement préparés avec les produits frais rendraient la nouvelle vie dans la nature du couple plus agréable et saine. 


Notre voyage culinaire dans les zones rurales se poursuit la semaine prochaine !

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