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A la loupe

Ouverture de la 48e session du GIEC à Songdo

2018-10-02

Journal

ⓒYONHAP News

La 48e session du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a débuté hier à la ville internationale de Songdo à Incheon. Il s’agit d’un organisme sous la tutelle de l’ONU qui a vu le jour en novembre 1988 à l’initiative de l’organisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Il a pour mission d’évaluer les impacts des activités humaines sur le changement climatique et d’élaborer des mesures pour y faire face. Lors de sa fondation, le groupe comptait quelque trois mille experts de différents pays, y compris des météorologues, des océanographes, des glaciologues et des économistes.


Le GIEC est chargé de rédiger des rapports sur la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et du Protocole de Kyoto. Et ce afin de conclure un accord pour endiguer le réchauffement climatique. Cette fois, le principal ordre du jour de la réunion est lié au rapport spécial sur le réchauffement planétaire de 1,5°C. Afin de l’achever, le GIEC devait obtenir l’accord des pays membres et le faire scruter par les experts et les gouvernements. C’est l’approbation de son résumé à l'intention des décideurs qui sera discutée à cette occasion.


Lors de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, les Etats membres ont convenu de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et donc de déployer des efforts pour rester sous le seuil de 1,5 °C. Le rapport en question confirme cet objectif et fixe la date butoir à 2040 au lieu de la fin du siècle. Pour y parvenir, il analyse l’origine des gaz à effet de serre et les conséquences du réchauffement climatique. Il s’appuiera sur un fondement scientifique pour revoir l’objectif lors de la 24e conférence des parties signataires de la CCNUCC qui se tiendra en décembre, en Pologne.


Le réchauffement de la planète suit un rythme élevé. En effet, entre 1880 et 2012, la température moyenne ne s’est accrue que de 0,85°C, à savoir 0,06°C tous les dix ans. Pourtant, le rythme a désormais triplé, c’est-à-dire 0,2°C à chaque décade. Une telle augmentation de la température risque d’entraîner des conséquences désastreuses tels que la hausse du niveau des mers, le dérèglement climatique et la disparition de certaines faunes et flores. Alors que la corrélation directe n’est pas encore établie, une statistique témoigne même qu’elle fait monter le taux de suicide. Cette session du GIEC est donc responsable d’un problème crucial relatif à la survie de l’humanité.

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