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A la loupe

Le projet de réforme électorale débattu en commission

2018-10-24

Journal

ⓒYONHAP News

La première réunion de la commission parlementaire chargée des réformes politiques a eu lieu aujourd’hui. Parmi les différentes missions qui lui sont confiées, la plus importante concerne la réforme du système électoral. Actuellement, les sud-Coréens élisent directement 253 députés. 47 autres sont élus indirectement à travers le système proportionnel selon lequel les sièges sont distribués en fonction du pourcentage de votes recueillis par chaque parti politique. Le scrutin proportionnel envisagé repose sur des circonscriptions plurinominales de petite taille. Si, par exemple, un parti politique remporte 30 circonscriptions et obtient 40 % des voix à l’échelle nationale dans une élection législative où 100 sièges sont en jeu, il peut occuper au total 40 sièges, à savoir 30 députés élus directement et 10 élus à la proportionnelle. Derrière cet exemple qui semble a priori simple, se cachent beaucoup de détails à régler.


Le projet de réforme électorale prévoit d’élire deux à trois députés dans une circonscription de taille moyenne, et plus de quatre députés dans une circonscription de grande taille. Les deux concepts peuvent s’appliquer simultanément en fonction des conditions de chaque région.


Contrairement à l’élection actuelle jugée avantageuse pour les principaux partis, le nouveau système permet aux formations minoritaires d’accéder plus facilement à l’Hémicycle. Aujourd’hui, si un parti remporte l’élection avec 25 % des voix, le reste, c’est-à-dire les 75 % de voix recueillies par les autres partis, pèse peu dans l’échiquier politique. Pourtant, le nouveau système n’est pas parfait car il risque d’entraîner un morcellement de la représentation parlementaire et de favoriser l’insécurité politique. Le redécoupage des circonscriptions électorales est une équation délicate où les intérêts de chaque parti se chevauchent.


Le Minjoo, le parti présidentiel, et le Parti Liberté Corée, la première formation d’opposition, se montrent réticents à la réforme électorale. Quant aux formations minoritaires, elles sont très actives pour la soutenir. Dans ce contexte, les députés de la commission spéciale des réformes politiques, présidée par Sim Sang-jung du parti de la Justice, devront fournir des résultats concrets durant leur mandat qui s’achève à la fin de cette année.

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