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A la loupe

Zones humides : quatre villes sud-coréennes labélisées

2018-10-26

Journal

ⓒYONHAP News

Au cours de la 13e Conférence des parties contractantes (COP 13) à la Convention de Ramsar sur les zones humides, qui a lieu à Dubaï, quatre villes sud-coréennes ont reçu le label « Ville en zone humide accréditée par Ramsar ». C’est un label qui récompense une ville ou un village pour sa politique de préservation des zones humides. L’accréditation est octroyée à la conférence des parties contractantes à la Convention de Ramsar qui se tient tous les trois ans. Il s’agit du premier traité intergouvernemental sur la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. Son nom officiel est « Convention relative aux zone humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau ». Comme elle a été adoptée à Ramsar, en Iran, le 2 février 1971, elle est couramment appelée « Convention de Ramsar ». Elle sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Elle est entrée en vigueur en décembre 1975. Et la Corée du Sud y a adhéré en 1997.


Conformément à ce traité, les parties contractantes s’engagent à inscrire des zones humides appropriées sur la « Liste de Ramsar » et à assurer leur bonne gestion. Cela comprend les zones ayant des particularités biogéographiques, les habitats des animaux et végétaux rares, ou les sites importants pour l’habitation des oiseaux d’eau. Le pays du Matin clair compte 22 zones humides sur la liste de Ramsar, y compris le marais Yong-neup du district d’Inje qui y a été inscrit dès son adhésion à la convention. En ce qui concerne le label « Ville en zone humide », sa création a été adoptée en 2015. Cette année, la COP a accrédité pour la première fois 18 villes de sept pays. La Chine arrive en tête avec six villes. Ensuite, la Corée du Sud et la France se trouvent au deuxième rang avec chacune quatre villes. Enfin, la Hongrie, Madagascar, le Sri Lanka et la Tunisie ont chacun une ville reconnue comme telle.


C’est une récompense bien méritée pour les quatre collectivités locales sud-coréennes en question. La ville de Jeju a mis au point un plan global pour la préservation des zones humides, et elle a adopté un arrêté municipal en la matière. Ses habitants ont participé activement au projet mené par le Centre des zones humides du jardin des camélias. Quant à Suncheon, elle s’est concertée avec sa population pour faire de la préservation des zones humides l’une des ses priorités. Le département de Changnyeong a aménagé des zones humides autour de ses rizières pour faire revenir l’ibis, un oiseau migrateur menacé de disparition, cela en mettant en place un système de coopération avec les riverains et les organismes concernés. Le district d’Inje a de son côté incité ses habitants du marais Yong-neup à cultiver les plantes de zones humides en vue d’utiliser celles-ci dans le cadre de la restauration des marécages de la région.

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