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A la loupe

L’opposition proteste contre la prise de fonctions de Cho Myung-rae

2018-11-15

Journal

ⓒYONHAP News

Revenons sur la dispute entre la Cheongwadae et les partis conservateurs autour de la nomination du nouveau ministre de l’environnement, Cho Myung-rae, qui a pris ses fonctions avant-hier. D’après ces formations d’opposition, Cho aurait enfreint certains des sept critères d’exclusion avancés par l’administration Moon Jae-in pour la nomination d’officiels de rang ministériel. Le bureau présidentiel a publié hier un communiqué en rejetant ces soupçons. A leur tour, le Parti Liberté Corée et le Bareun-Avenir envisagent d’aller jusqu’à refuser d’assister aux travaux parlementaires en guise de protestation.


Alors, quels sont ces fameux principes d’exclusion qui peuvent bloquer une nomination ministérielle ? Il s’agit d’infractions liées à la fiscalité, au service militaire, à l’augmentation de patrimoine de manière illicite à travers un délit d’initié ou la spéculation immobilière, à l’enregistrement d’une fausse adresse, à la fraude dans le domaine de la recherche, par exemple le plagiat de thèses, à la conduite en état d’ivresse et au harcèlement ou violences sexuelles. Ces critères ne s’appliquent pas uniquement au candidat lui-même, mais aussi à tous les membres de sa famille.


Le Minjoo, le parti au pouvoir, avait déjà invoqué cinq d’entre eux quant il était dans l’opposition, et ce afin d’obliger l’administration d’alors à retirer ses candidats. Lors de son investiture, le président Moon Jae-in a déclaré qu’il appliquerait sévèrement ces principes, c’est-à-dire l’exonération illicite du service militaire, la spéculation immobilière, la fraude fiscale, l’enregistrement d’une fausse adresse ainsi que le plagiat de thèses, comme critères d’inaptitude pour la nomination de ses hauts officiels. Or, plusieurs de ses candidats ont été soupçonnés d’avoir commis certaines de ces irrégularités. Ainsi, le gouvernement a décidé d’ériger sept critères en rendant les conditions de rejet plus précises.


Quels sont les soupçons qui pèsent sur Cho ? D’après les partis de l’opposition, il aurait enregistré un faux domicile, élaborer un faux contrat lors de l’acquisition d’un bien immobilier et n’aurait pas réglé entièrement les impôts sur les dons offerts à ses fils. Pour rappel, huit officiels de rang ministériel ont été nommés sans avoir pu obtenu un avis favorable des commissions parlementaires concernées. La Cheongwadae a répliqué qu’aucun d’entre eux n’avait été condamné pour ces délits et qu’il ne s’agissait que de soupçons non confirmés.

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