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Corée du Nord

Série de sommet entre Corée du Sud, Etats-Unis, Chine et Japon au sujet du nucléaire nord-coréen

2017-11-16

Trait d’union

Série de sommet entre Corée du Sud, Etats-Unis, Chine et Japon au sujet du nucléaire nord-coréen
La Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine et le Japon viennent de conclure une série de sommets qui avaient pour objectif de discuter d’une solution au problème nucléaire nord-coréen. A l’occasion de la tournée en Asie du président américain Donald Trump, ont été organisés successivement des sommets Japon-Etats-Unis, Corée du Sud-Etats-Unis, Corée du Sud-Chine et Chine-Japon, respectivement le 6 novembre, le 7 novembre, et le 11 novembre pour les deux derniers. Ces rencontres ont permis de confirmer la stratégie actuelle qui consiste à placer le maximum de pression sur la Corée du Nord pour la contraindre au dialogue.

« Il semble que ces rencontres ont permis d’améliorer un peu la situation sécuritaire sur la péninsule coréenne, et qu’il y a une possibilité accrue de pourparlers entre tous les pays impliqués dans la question nucléaire nord-coréenne. Comme on pouvait s’y attendre, Trump s’est montré en faveur à la fois des pressions et du dialogue, tandis que le Japon insiste plus sur les pressions. Mais la Corée du Sud et la Chine penchent plus pour des pourparlers. Ces quatre pays devraient essayer de convaincre Pyongyang de discuter, via le renforcement des sanctions internationales. En bref, ils ont créé les conditions diplomatiques permettant d’employer dialogue et pression de façon plus équilibrée », explique Hong Hyun-ik, chercheur à l’Institut Sejong à Séoul. Il nous offre son analyse.

Un café pour aider les réfugiés nord-coréens à s’intégrer en Corée du Sud
Reportage dans l’arrondissement de Jongno, en plein centre de Séoul, dans un café appelé « Gildongmu », soit « compagnon de voyage ». Ce café ressemble aux autres en apparence, mais ses employés sont d’origine nord-coréenne, et son objectif est d’aider les transfuges à s’intégrer dans leur société d’adoption.

« Notre commerce a été créé dans le but d’aider les réfugiés à être indépendants financièrement. Nous leur apprenons à préparer les cafés. Une fois qu’ils sont devenus des baristas professionnels, ils peuvent trouver un travail dans d’autres cafés et s’intégrer en Coré du Sud. De nombreux jeunes travaillent ici à présent. Nous espérons aussi qu’ils pourront ouvrir leur propre établissement dans le futur », détaille Choi Gwang-seon, le gérant de l’endroit.

« Gildongmu » est géré par une association privée du même nom, qui a été certifiée par le ministère de la Réunification en 2010 et qui a envoyé autrefois des chaises roulantes, des appareils auditifs et des prothèses en Corée du Nord. Mais la dégradation des relations intercoréennes a rendu ces projets d’assistance humanitaires très difficiles à mettre en œuvre, et l’association a décidé d’ouvrir en juin ce café.

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