En avril de cette année, le président américain Donald Trump a dévoilé sa politique nord-coréenne, faite de « pression maximale et d’engagement ». Cela signifie que les Etats-Unis entendent appliquer le maximum de sanctions économiques et diplomatiques sur le régime pour contraindre Pyongyang à renoncer à son programme nucléaire et balistique, tout en laissant la porte ouverte à la négociation :

« Trump a eu des mots très durs. Il a déclaré pouvoir « totalement détruire » la Corée du Nord, en parlant de « feu et de fureur ». Mais il a aussi mentionné le dialogue. La politique de Washington à l’égard de Pyongyang ces sept derniers mois a surtout été constituée de « pressions », ce qui a provoqué une forte réaction du régime. Les deux camps ont adopté une attitude de confrontation, et chacun durcit ses positions », explique Kim Yong-hyun, professeur au département d’études nord-coréennes à l’université Dongguk, à Séoul. Il nous offre son analyse, alors que Washington a annoncé le 20 novembre le retour de la Corée du Nord sur sa liste noire des Etats soutenant le terrorisme... et que le régime de Kim Jong-un vient de se livrer à un nouveau tir de missile intercontinental.

Après la réunification, comment harmoniser les formations médicales entre les deux Corées ?

Des professeurs de médecine, des infirmières sud-coréennes et d’autres venues de Corée du Nord ont participé à un séminaire organisé à Séoul par l’Institut médical pour la réunification....

« Notre organisation mène des recherches sur la santé, les traitements médicaux et la formation des infirmières en Corée du Nord. Nous réfléchissons aux moyens d’intégrer les systèmes sud et nord-coréens de formation pour les infirmières. Nos membres s’intéressent aussi aux problèmes de santé des 30 000 nord-Coréens réfugiés au Sud et cherchent à améliorer leur situation. Pour préparer la future réunification du pays, des professeurs et des infirmières venues du Sud comme du Nord se sont réunis pour réfléchir ensemble à cette question de l’harmonisation des formations médicales », raconte la directrice, Kim Hee-sok, professeur dans l’école d’infirmières de l’université Dongnam. Reportage.