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Corée du Nord

Les raisons de la hausse de 7% du budget sud-coréen de la défense en 2018

2017-12-14

Trait d’union

Les raisons de la hausse de 7% du budget sud-coréen de la défense en 2018
L’Assemblée nationale a voté la semaine dernière une hausse de 7% du budget de la défense pour 2018, la plus forte augmentation depuis 2009. Ce budget se chiffrera à plus de 34 milliards d’euros, et cette hausse reflète les inquiétudes liées à la menace que représentent les récents progrès nucléaires et balistique de la Corée du Nord.

« Le président Moon Jae-in a souligné le besoin de maintenir une force armée écrasante en réponse à la menace nord-coréenne. Le gouvernement se prépare aussi à reprendre le contrôle opérationnel de ses armées en temps de guerre, un contrôle qui est pour le moment confié à son allié américain. La Corée du Sud sera ainsi capable de mener des opérations conjointes dans le futur. Dans ce but, elle doit posséder de fortes capacités de défense, d’où l’importance de relever ses dépenses militaires », explique Moon Seong-mook, de l’Institut coréen de recherche pour la stratégie nationale.

Près de deux milliards de dollars seront destinés en particulier à ce qui est surnommé « le plan de défense à trois axes » : un plan constitué tout d’abord du système « Kill Chain », qui vise à des frappes préemptives sur les sites nord-coréens de lancement de missiles ; le deuxième axe est l’interception de missiles nord-coréens ; et le troisième consiste en des opérations massives de représailles suite à des tirs de l’ennemi du Nord.

Park Su-hyun, le premier réfugié nord-coréen devenu docteur en médecine orientale en Corée du Sud
Les Monts Myohyang sont le nom d’une célèbre montagne de Corée du Nord. Et ils sont aussi le nom d’une clinique de médecine orientale située dans le marché de Moran, dans la ville de Seongnam, au sud de Séoul.

Son directeur est Park Su-hyun, un réfugié nord-coréen. Alors qu’il était étudiant au Nord, au début des années 90, il s’est rendu en Chine pour servir de traducteur à un ami qui y faisait un voyage d’affaires et en a profité pour s’enfuir. Park Su-hyun est ensuite devenu le premier réfugié docteur de médecine orientale en Corée du Sud. Il a ouvert sa clinique en 2001.

« Un journal local m’avait présenté comme le premier réfugié nord-coréen devenu docteur de médecine traditionnelle. Pour cette raison, les patients ont accouru à ma clinique, faisant la queue depuis quatre et cinq heures le matin. J’avais jusqu’à 70 ou 80 patients par jour ! Ils devaient penser que je savais beaucoup de choses, puisque j’avais étudié à la fois au Nord et au Sud. Je ne voulais pas les décevoir, et j’ai fait de mon mieux pour les soigner », se souvient-il. Reportage.

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