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Corée du Nord

Une péninsule en crise : le bilan de l’année 2017

2017-12-28

Trait d’union

Une péninsule en crise : le bilan de l’année 2017
La situation sécuritaire autour de la péninsule coréenne au cours de l’année 2017 a suscité un intérêt sans précédent de la part des médias du monde entier. L’instabilité politique, militaire et diplomatique concernant la Corée du Nord a beaucoup affecté la diplomatie régionale.

« Depuis le début de l'année, Kim Jong-un a accéléré les programmes nucléaire et balistique de son pays. La Corée du Nord est désormais presque capable de déployer ses missiles nucléaires dans un véritable contexte de guerre, en dépit des efforts du président sud-coréen Moon Jae-in et du président américain Donald Trump pour l’en empêcher. Les pays occidentaux, États-Unis compris, ont infligé des sanctions contre le pays communiste par l'intermédiaire du Conseil de sécurité des Nations unies et Pyongyang y a répondu par de nouvelles provocations. En conséquence, le contexte sécuritaire sur la péninsule coréenne a été instable tout au long de l'année, même la possibilité d’une guerre a augmenté. Alors que 2017 touche à sa fin, la Corée du Sud a des tâches difficiles à accomplir : elle doit promouvoir la coopération avec les États-Unis et la Chine tout en relançant le dialogue avec la Corée du Nord », résume Hong Hyun-ik, chercheur à l’Institut Sejong à Séoul. Il tire de bilan de cette année sous tensions.

Un réfugié nord-coréen devient imprimeur en Corée du Sud
Trait d’Union vous emmène dans les locaux d’un imprimeur situé dans l’arrondissement de Yangcheon, à l’ouest de Séoul. Son patron est Lee In-ho, un nord-Coréen originaire de Hyesan, une ville située tout au nord de la Corée du Nord. Il a trouvé refuge au Sud en 2010. En dépit de ses difficultés d’adaptation – il raconte qu’il ne savait pas utiliser un distributeur automatique de billets – il a occupé plusieurs emplois, notamment au sein d’un imprimeur. C’est son patron de l’époque qui lui a conseillé de lancer sa propre entreprise.

« La famille de mon patron venait aussi de Corée du Nord. C’est sans doute pour cela qu’il montrait beaucoup d’empathie envers les réfugiés nord-coréens qui ont du mal à s’adapter. J’ai travaillé pour lui pendant un an. Il m’a dit que je n’étais pas le type de personne à avoir un patron et m’a recommandé de lancer mon entreprise. Il m’a dit qu’il répondrait à toutes mes questions sur l’impression et qu’il m’aiderait pour tous mes problèmes techniques. Je lui ai fait confiance et je me suis lancé », se souvient-il. Reportage.

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