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Corée du Nord

Premiers pourparlers intercoréens depuis 2 ans : des avancées significatives

2018-01-11

Trait d’union

Premiers pourparlers intercoréens depuis 2 ans : des avancées significatives
Le mardi 9 janvier, les deux Corées ont organisé des pourparlers historiques, les premiers depuis deux ans, dans le village de la trêve à Panmunjom. La délégation sud-coréenne, composée de cinq personnes, était dirigée par le ministre de la Réunification Cho Myong-gyon. En face, l’équipe des cinq négociateurs nord-coréens avait à sa tête Ri Son-gwon, qui est le président du Comité pour la réunification pacifique de la patrie, l'organisation nord-coréenne en charge des relations avec le voisin du Sud.


Les discussions ont duré plus de dix heures et se sont conclues par un communiqué de presse conjoint en trois points. La Corée du Nord a annoncé qu'elle enverrait bien une délégation sportive aux Jeuxolympiques d'hiver. Nord et Sud sont aussi tombés d'accord pour organiser de futurs pourparlers, militaires cette fois, dans le but d'apaiser les tensions, comme le souhaitait Séoul. Il s'agit d'avancées significatives, qui représentent une amélioration considérable des relations intercoréennes après des mois d’hostilité.


« Sur fond de tensions élevés entre la Corée du Nord et les États-Unis depuis le tir du missile nord-coréen Hwasong-15 le 29 novembre dernier, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a déclaré dans son discours de Nouvel an qu'il était prêt à envoyer une délégation aux JO, prévus en Corée du Sud. Séoul et Pyongyang ont ensuite agi rapidement pour s'accorder quant à cette participation sportive. La crise militaire et l'ambiance de confrontation sur la péninsule se sont donc améliorées en un espace de temps très court, les deux Corées étant prêtes à coopérer pour l'organisation réussie des Jeux. Cet accord devrait aussi donner un élan facilitant de futures discussions, et permettant d’améliorer les liens et la coopération entre les deux Corées », explique Hong Hyun-ik, chercheur à l'institut Sejong à Séoul.

Une réfugiée nord-coréenne devient cordonnière au Sud
Park Young-ae est une réfugiée nord-coréenne qui travaille dans l’une de ces échoppes à tout faire, omniprésentes en Corée du Sud, où on peut à la fois réparer ses chaussures, faire graver un tampon ou copier des clés.


Cette femme a fui en 2011 sa ville natale de Chongjin, dans la province de Hamgyeong du Nord, en Corée du Nord. A la mort de son mari, elle a du se débrouiller seule pour nourrir sa famille. Elle avait la cinquantaine quand elle est arrivée en Corée du Sud. Elle a travaillé dans une usine de composants automobiles, puis dans fabrication d’algues séchées, puis pour une entreprise de nettoyage. C’est à ce moment-là qu’elle a rencontré celui qui allait devenir son nouveau mari... un cordonnier. Elle a décidé d’apprendre son métier, ce qui a changé sa vie. Reportage.

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