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Corée du Nord

Participation de la Corée du Nord aux JO de PyeongChang : les enjeux

2018-01-25

Trait d’union

Participation de la Corée du Nord aux JO de PyeongChang : les enjeux
C’est confirmé : la Corée du Nord enverra une délégation sportive constituée de 22 athlètes et de 24 responsables d’encadrement pour les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang. Selon l’annonce faite par le président du Comité olympique international, Thomas Bach, les sportifs nord-coréens participeront aux épreuves de patinage artistique, de patinage de vitesse, de ski de fond et de ski alpin. Pour la première fois de leur histoire olympique, Sud et Nord présenteront une équipe unifiée en hockey sur glace féminin. Les deux Corées défileront ensemble lors de la cérémonie d’ouverture, sous un drapeau commun, celui de la péninsule unifiée, bleue clair sur fond blanc.

L’équipe unifiée sera composée de joueuses choisies parmi une réserve de 23 hockeyeuses sud-coréennes et de 12 nord-coréennes. Son acronyme sera COR, formé à partir du mot français « Corée ». L’équipe sera un beau symbole du pouvoir réunificateur des sports olympiques, a déclaré Thomas Bach. La première fois que les deux Corées ont formé une équipe conjointe, c’était en tennis de table féminin, aux championnats du monde de 1991. Mais cela n’était jamais arrivé dans l’histoire olympique.

Le 21 janvier, le Rodong Sinmun, le quotidien officiel de la Corée du Nord, a prétendu que Séoul avait exprimé son immense gratitude à Pyongyang pour avoir offert son aide pour les Jeux d’hiver, qui sans son soutien – selon le journal – auraient été les moins populaires de tous. Les observateurs redoudent que la propagande nord-coréenne n’essaie de tirer profit de cette détente olympique. Hong Hyun-ik, chercheur à l’institut Sejong à Séoul, nous offre son analyse.

Une intégration réussie : un réfugié nord-coréen devient technicien spécialisé en Corée du Sud
Comme les semaines précédentes, « Trait d’union » vous raconte l’histoire d’une intégration réussie : celle de Choi Gwang-il, un réfugié nord-coréen qui est aujourd’hui technicien spécialisé pour une entreprise publique de la ville de Incheon.

Choi est né à Chongjin, grande ville portuaire du nord-est de la Corée du Nord. Il a rejoint l’armée quand il avait 17 ans. Après ses 10 ans de service militaire, il est rentré chez lui... et a découvert que ses parents étaient morts et que sa maison avait été vendue. Sous le choc, il a décidé d’aller vivre chez un proche, qui vivait près de la frontière chinoise... puis il s’est enfui en Corée du Sud, en passant par la Chine, le Laos et la Thaïlande. Il avait 29 ans.

Au Sud, en travaillant dur sur les chantiers, le jeune réfugié a rencontré de nombreuses personnes qui lui ont conseillé de reprendre les études et d’apprendre un métier. Il a alors décidé d’entrer dans une université technique... Témoignage.

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