Aller au menu Aller à la page
Go Top

Corée du Nord

Pyongyang envoie en Corée du Sud son chef d’Etat protocolaire, Kim Yong-nam

2018-02-08

Trait d’union

Pyongyang envoie en Corée du Sud son chef d’Etat protocolaire, Kim Yong-nam
La délégation nord-coréenne de haut niveau qui se rendra pendant trois jours en Corée du Sud à partir du 9 février à l’occasion des Jeux Olympiques de PyeongChang sera emmenée par Kim Yong-nam, qui dirige le Présidium de l’Assemblée populaire suprême de Corée du Nord. Kim Yong-nam est le chef d’Etat protocolaire du régime de Pyongyang, et c’est la première fois qu’un responsable nord-coréen d’un tel rang visitera la Corée du Sud. La délégation comprend aussi Kim Yo-jong , la petite sœur de Kim Jong-un et deux autres membres de haut rang.

« La décision de la Corée du Nord d’envoyer Kim Yong-nam montre que le régime est ouvert au dialogue, ce dont se félicite le gouvernement sud-coréen. Il n’est pas sûr que Kim Yong-nam rencontrera des dirigeants d’autres pays pendant son séjour, mais sa présence même montre que le Nord laisse cette possibilité ouverte », explique Shin Beom-cheol, professeur à l’Académie diplomatique nationale de Corée.

Selon la Constitution nord-coréenne, l’Assemblée populaire est l’organe politique le plus puissant du régime ; son président représente l’Etat sur le plan protocolaire et diplomatique... même si le réel pouvoir à Pyongyang est bien sur détenu par le dirigeant Kim Jong-un. Kim Yong-nam avait représenté son pays aux Jeux Olympiques d’été de Pékin en 2008 et à ceux d’hiver de Sochi. Il a aussi participé aux deux précédents sommets intercoréens à Pyongyang et est considéré comme un diplomate très expérimenté. Comment interpréter sa venue ? Analyse.

Toujours sur le ring : un boxeur nord-coréen réfugié en Corée du Sud
Kim Seung-gi est un nord-Coréen réfugié au Sud, où il est devenu étudiant en marketing sportif. Il écrit une thèse de doctorat sur les boxeurs sud-coréens. Il n’a pas eu l’idée de ce sujet par hasard : en Corée du Nord, Kim Seung-gi était membre de l’équipe nationale junior de boxe.

Il s’est enfui et a rejoint la Corée du Sud alors qu’il avait une vingtaine d’années. Il a d’abord travaillé dans une entreprise avant d’entamer des études, sur le sujet du sport. Mais ses premiers pas dans le monde universitaire n’ont pas été faciles, même pour un ancien boxeur professionnel comme lui.

« Comme dans chaque sport, la boxe est une bataille contre soi-même. Un boxeur doit donner des coups de poings et assommer son adversaire. C’est un sport intense et épuisant. Dans le sport comme dans les études, quand on perd patience, c’est difficile de retrouver sa puissance et d’être performant. On ne peut atteindre son but que quand on reste concentré. Il ne faut donc pas rester à terre, mais rebondir, comme ces jouets lestés de plomb qui reviennent toujours en place, même quand on les tape fort. Bien sûr, tout le monde connait des difficultés dans sa vie, des moments heureux et des moments tristes. Mais face à l’obstacle, il ne faut pas abandonner, il faut penser aux bons moments, et s’efforcer de faire de son rêve une réalité », explique-t-il. Reportage.

Contenus recommandés

Close

Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >