« La Corée du Sud et la Corée du Nord sont tombées d’accord pour organiser un troisième sommet en avril, au village de la trêve à Panmunjom, dans la maison de la paix. Des discussions de travail seront organisées dans ce but », a déclaré Chung Eui-yong, conseiller à la sécurité nationale du président Moon Jae-in, le 6 mars au soir, à l’issue de sa visite à Pyongyang. Chung était le chef de la délégation envoyée au Nord. Une visite plutôt fructueuse : le Sud a obtenu du Nord des concessions importantes et inattendues, qui pourraient constituer un tournant crucial pour trouver une solution diplomatique à la crise nucléaire.

Ce sommet serait le troisième, après ceux de juin 2000 et d’octobre 2007. « C’est une rencontre très significative, car ce dialogue de très haut niveau, entre les deux dirigeants des deux moitiés de la péninsule, est considéré comme le moyen le plus efficace de résoudre les problèmes bilatéraux. Kim Jong-un ne s’est encore jamais rendu dans un pays étranger depuis son accession au pouvoir, le 30 décembre 2011 », explique Nam Seong-wook, professeur en relations internationales à l’université de Corée. Analyse.