Le 22 mars, le président américain Donald Trump s’est choisi John Bolton, l’ancien ambassadeur américain aux Nations unies, comme conseiller à la sécurité nationale. Bolton remplace ainsi le général McMaster.
« Les Nord-Coréens veulent des négociations pour gagner du temps. C’est ce qu’ils font de façon consistante depuis plus de 25 ans », a récemment déclaré John Bolton, un faucon dont les positions en faveur d’une ligne très dure vis à vis de la Corée du Nord – et d’autres pays, dont l’Iran – ont fait verser beaucoup d’encre. L’homme a récemment écrit un article qui affirme que des frappes préventives contre la Corée du Nord étaient légitimes. Et alors qu’un sommet se prépare entre Donald Trump et Kim Jong-un, il a déclaré vouloir appliquer le modèle de la Libye pour dénucléariser Pyongyang.
La participation de John Bolton aux futurs pourparlers de dénucléarisation entre la Corée du Nord et les Etats-Unis annonce donc des moments houleux. Cette pression nouvelle venue de la Maison blanche explique, du moins en partie, la décision de Kim Jong-un de se rendre à Pékin pour rencontrer son homologue chinois Xi Jin-ping.
Quelles seront les conséquences de sa nomination sur la diplomatie sur la péninsule coréenne ? Réponses de Shin Beom-cheol, de l’Académie diplomatique nationale de Corée.