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Culture

Au Japon aussi, on chante Arirang

2007-08-06

Séoul au jour le jour

Au Japon aussi, on chante Arirang
« Arirang » est le plus célèbre et le plus populaire des chants folkloriques coréens, et il existe depuis très longtemps. Même s’il y a de nombreuses variantes de ce chant, selon les régions, son titre, sa mélodie et ses paroles sont une sorte de fil rouge qui renforce la solidarité du peuple coréen, chaque fois qu’il est confronté à des épreuves. Beaucoup disent qu’ « Arirang » console les âmes de ceux qui ont souffert.

Durant la colonisation de la Corée par le Japon, de 1910 à 1945, le gouvernement japonais avait officiellement interdit aux Coréens de chanter « Arirang », afin de faire diparaître la culture et l’identité coréennes. Or, à la surprise générale, pendant cette période, et même après la libération de la Corée, non seulement « Arirang » a continué à être chanté en Corée, mais il s’est même propagé… au Japon !

Et du 13 août au 31 octobre, une exposition sur ce sujet aura justement lieu au musée Arirang de Jeongseon, dans le nord-ouest de la Corée du Sud. Cet événement permettra aux visiteurs de découvrir une centaine d’objets japonais datant des années 20 aux années 90, qui témoignent de la présence d’ « Arirang » au Japon.

Ainsi, on pourra notamment voir de vieux disques d’Arirang chanté par des chanteurs coréens ou japonais, qui ont été sortis par des maisons de disques, principalement japonaises, pendant la colonisation de la Corée par le Japon. Et on pourra aussi découvrir des cassettes audio d’Arirang, ainsi qu’un ensemble de cartes postales avec les paroles de ce chant. Pour beaucoup de ces objets, c’est la première fois qu’ils sont exposés en Corée du Sud.

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