La biographie de Lee Soo-man, le fondateur et P.-D.G. de SM Entertainment, a été récemment publiée. Cet ouvrage attire beaucoup de lecteurs, car son entreprise est considérée comme le berceau de la K-pop avec de nombreuses superstars sous sa tutelle : la chanteuse BoA, les boys bands TVXQ, Super Junior, SHINee et les girls bands, Girls’ Generation et f(X).
Né en 1952, il a été chanteur folk et animateur dans les années 70. Après ses études aux Etats-Unis dans les années 80, il a fondé SM en 1989. Bien qu’il ait connu un succès avec le chanteur hip-hop Hyun Jin-young, il a dû aussitôt connaître un échec suite à un scandale autour du de la consommation de cannabis de cet artiste. C’est avec les débuts de H.O.T. en 1996 que SM s’est enfin redressé.
Encouragée par une série de succès avec le girls band S.E.S. et le boys band Shinhwa, SM est devenue en 2000 la première agence de promotion sud-coréenne à être cotée en Bourse, au Kosdaq, l’équivalent sud-coréen du Nasdaq. Aux alentours de 2000, il prenait un risque en investissant l’argent qu’il avait gagné dans son pays afin de conquérir le marché étranger dont notamment celui du Japon.
C’est BoA, une chanteuse de 15 ans à l’époque, qui a joué le role de « fer de lance » dans cette conquête culturelle dans l’Archipel. Ensuite, en se basant sur la réussiste de BoA à l’étranger, TVXQ, Super Junior, Girls’ Generation, SHINee et f(X) remportent, eux aussi, de grands succès au-delà du territoire sud-coréen.
Selon Lee Soo-man, le premier secret du succès de SM réside dans la technologie culturelle dite souvent « CT » et caractérisée par un système couvrant en même temps les quatre étapes suivantes : le casting, l’entraînement, la production et le marketing. C’est ainsi que SM est parvenu à moderniser le système de formation des artistes et à mondialiser la k-pop en tant que première agence de promotion sud-coréenne.